Secteurs
stratégiques

Mines
et métaux 4.0

La modernisation des systèmes industriels vers des systèmes plus intelligents est en cours dans de nombreux pays afin d’en améliorer la fiabilité, la compétitivité ainsi que la gestion de la production. Les entreprises québécoises ne seront pas à l’abri de cette vague si elles tiennent à demeurer compétitives dans un environnement innovant. Cette transformation numérique, appelée aussi « Industrie 4.0 » ou « 4e révolution industrielle », constitue une véritable opportunité pour le développement du secteur manufacturier et la croissance économique du Québec.

La transformation numérique des entreprises ainsi que l’automatisation des procédés et l’optimisation des performances et des opérations touchent à plusieurs aspects qui peuvent ouvrir largement la porte vers plusieurs marchés. Actuellement, les secteurs les plus prometteurs pour la transformation numérique et l’implantation du concept d’Industrie 4.0 dans la région sont: le ferroviaire, les transformateurs de métaux, le minier et l’énergétique.

  • Automatisation des processus à l’aide de l’intelligence artificielle
  • Exploitation et gestion des données massives
  • Intégration de la robotique manufacturière collaborative et des systèmes cyberphysiques
  • Interconnexion des machines (Internet des objets industriels)
  • Intelligence opérationnelle, diagnostics numériques et outils d’aide à la décision
  • Maintenance prédictive, connectée et interactive
  • Sécurité informatique des données et des systèmes industriels
  • Portails collaboratifs, interfaces Homme-Machine
  • Prototypage et fabrication additive
  • Dématérialisation des canaux de communication et restructuration des entreprises

Transport ferroviaire

Depuis la fin du 20e siècle, plusieurs actifs canadiens sont passés aux mains d’intérêts étrangers. Au lieu d’exporter leurs services comme à l’époque, le Québec et le Canada doivent maintenant en importer. Cet éloignement des expertises crée un vide et augmente les frais d’exploitation ferroviaire. Le long transport a un effet direct sur les coûts et la compétitivité. Les grandes compagnies de chemin de fer font face à cette problématique, mais les contrecoups sont plus marqués chez les chemins de fer d’intérêt local (CFIL).

À l’exception du Lambton College en Ontario, le Cégep de Sept-Îles est le seul établissement collégial dans l’est du Canada à enseigner dans le domaine, et elle détient en outre une chaire de recherche industrielle en exploitation et en maintenance ferroviaire depuis 2013. Deux grandes entreprises (Arcelor Mittal et Rio Tinto/IOC/QNS&L) et deux PME leaders (Métal 7 et SFPPN) sont concernées par ce créneau. L’entreprise autochtone Transport ferroviaire Tshueitin, entreprise ferroviaire régionale d’importance prend également part aux interventions liées à ce créneau.

  • Optimisation des opérations : flotte de wagons connectés, optimisation des manœuvres de conduite, simulation des forces lors de la conduite, lecteurs de tags, etc.
  • Optimisation de la maintenance : maintenance prédictive, mapping 3D des infrastructures ferroviaires, thermographie des installations, capteurs intelligents, etc.
  • Optimisation de la maintenance : maintenance prédictive, mapping 3D des infrastructures ferroviaires, thermographie des installations, capteurs intelligents, etc.
  • Microréseaux connectés et isolés
  • Réseaux intelligents
  • Bâtiments industriels intelligents
  • Efficacité énergétique industrielle
  • Intégration et gestion des énergies renouvelables
  • Stockage d’énergie
  • Gestion de la valorisation du carbone et des rejets thermiques
  • Intégration des véhicules électriques dans l’industrie et les communautés
  • Contrôle et supervision en temps réel
  • Gestion intelligente de la charge
  • Sécurité informatique des systèmes et des infrastructures énergétiques
  • Intégration de la technologie des blockchains dans la gestion de l’énergie et des transactions
  • Intégration de l’intelligence artificielle
  • Bancs d’essais et d’expérimentation grandeur nature

Intelligence
énergétique

La quête de la consommation d’énergie verte est plus importante que jamais : toutes les industries tentent de trouver des moyens de produire plus efficacement sans endommager davantage la planète. L’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel a publié un rapport en 2017 indiquant que l’Industrie 4.0 pourrait contribuer à trouver de nouvelles façons de relever les grands défis mondiaux, tels que les changements climatiques, le manque d’accès à l’énergie propre, la stagnation économique et la réduction la fracture numérique.

Dans la région de Sept-Îles et du nord du Québec, outre les impacts énergétiques et environnementaux évidents, les défis des sites miniers et industriels n’incluent pas seulement l’accès à l’énergie, mais aussi la répartition des charges entre les différentes installations, les fluctuations importantes et régulières de ces charges, la disponibilité des groupes électrogènes et le transport, le stockage et la qualité du carburant. En bref, l’optimisation de l’utilisation de l’énergie produite n’est pas effectuée et il reste beaucoup à faire dans ce domaine. C’est dans ce contexte que la mise en place d’une zone d’innovation ayant comme axe les réseaux et systèmes énergétiques intelligents vient en appui aux communautés et aux entreprises installées au nord du Québec et les accompagne pour contribuer activement à l’atteinte des objectifs gouvernementaux en matière de transition énergétique et de respect d’environnement.